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20 mars 2006

Mouvement des sans papiers et syndicat Belges pour le 1 Mai 2006

Mouvement des sans papiers et syndicat Belges pour le 1 Mai 2006

En septembre 2005 le Syndicat FGTB Liège/Huy/Waremme commence avec l'UDEP une campagne de syndicalisation des travailleurs sans papiers, ce qui donne aux immigrés illégaux une reconnaissance de la part du syndicat FGTB en tant que travailleurs sans droits.D'autres ont exprimé leur soutien aux sans papiers et à l'UDEP.Voici quelques articles de solidarité durant l'année 2005-2006

Des enfants à Vottem ! Inacceptable. Manifestation à Vottem

29 janvier 2006, à l’appel de plusieurs associations et des deux organisations syndicales, CSC et FGTB, près de 3000 manifestants ont manifesté à Vottem contre l’hébergement des mineurs étrangers dans les centres fermés.

Cette manifestation s’opposait de manière radicale à la politique du Ministre de l’intérieur, Patrick Dewael qui a décidé de créer des sections en vue d’enfermer les mineurs. De manière bien plus large, les manifestants s’opposaient également à l’existence même des centres fermes.

mardi, 29 novembre 2005, 12h53

Des sans-papiers aux côtés des syndicalistes belges

 

Depuis le 19 octobre dernier, entre cinquante et septante sans-papiers occupent l'église St Boniface à Ixelles. Le mouvement initié par l'Union de Défense des Sans-Papiers ( UDEP ) réclame une régularisation générale.

Selma Benkhelifa
30-11-2005

«Avec ou sans papiers, nous sommes tous des travailleurs», scandait une délégation du mouvement des sans-papiers UDEP à la manifestation du 28 octobre dernier. Ils ont manifesté aux côtés des 100.000 syndicalistes et travailleurs qui défendaient les prépensions. (Photo Solidaire, Vinciane Convens)

- Cliquez sur la photo pour l'agrandir -


L'UDEP est une organisation de sans-papiers crée et gérée par des sans-papiers. Ils viennent d'Afrique, d'Amérique Latine ou d'Europe de l'Est et sont ici depuis plusieurs années déjà.

Ce qu'ils ne supportent plus, c'est de ne pas exister. D'être tout simplement ignorés. Ils appellent à la solidarité.

L'idée qu'ils défendent peut se résumer dans ces deux phrases présentes sur leurs tracts: «Beaucoup de travailleurs belges et parfois des responsables syndicaux ne voient pas que la présence de travailleurs sans-papiers exploités crée un dumping social, et que la régularisation des sans papiers est la seule solution pour défendre et garantir les conditions de travail de tous et toutes.» «Unissons-nous pour la nouvelle campagne de régularisation». C'est pour cette raison qu'une importante délégation de l'UDEP était présente à la manifestation syndicale du 28 octobre. Le slogan qu'ils scandaient c'était «avec ou sans papiers, nous sommes tous des travailleurs».

Une autre délégation est venue soutenir Maria Vindevoghel, ex déléguée Sabena, lors de son procès.

Les syndicats commencent à soutenir les revendications de l'UDEP. En témoigne la présence de Guy Tordeur le Secrétaire Fédéral de la CSC Bruxelles-Halle-Vilvoorde à L'église Saint Boniface à Ixelles pour soutenir les occupants.

Les sans-papiers sont certainement les travailleurs les plus exploités à l'heure actuelle. Ils ont les plus bas salaires, les moins bonnes conditions de sécurité sur les chantiers, aucun droits social Les défendre doit être un combat syndical. L'UDEP l'a bien compris. Ils ont compris que la présence des travailleurs sans-papiers crée une concurrence sur le marché du travail. Une concurrence qui tire les salaires et les doits sociaux vers le bas. Une concurrence qui ne profite qu'aux patrons. Il est évident qu'un travailleur clandestin coûte moins cher au patron qu'un travailleur régulier. Et s'il se blesse, personne ne viendra jamais vérifier si les conditions de sécurité étaient bonnes. L'employeur n'aura jamais à justifier quoi que ce soit.

L'UDEP réclame une Regularisation

Ainsi, un des occupants qui travaillait dans une boucherie a été grièvement blessé. Il est, malgré cet accident de travail, sans aucun recours contre son employeur.

Une régularisation avec des critères clairs et cohérents. L'UDEP a élaboré une proposition de loi qui permettra la régularisation des personnes gravement malades, des victimes d'accidents de travail ou de maladies professionnelles, de ceux qui prouvent des attaches durables avec la Belgique, ect.

Cette proposition de loi a pour objectif de sensibiliser syndicats et travailleurs sur l'apport socio-économique considérable des sans-papiers à la Belgique.

Par exemple, actuellement, la Belgique vit une pénurie d'infirmières et d'aides-soignantes. Nos veilles personnes ont besoin de cette aide et il est très difficile de trouver du personnel pour les homes ou pour les soins à domicile. Pourquoi ne pas permettre à une infirmière africaine ou russe de mettre ses compétences au service de la collectivité?

Bruxelles, le 9 novembre 2005.

CSC - SOLIDARITE AVEC LES SANS-PAPIERS

Le Bureau Journalier de la Fédération CSC de Bruxelles-Halle-Vilvoorde témoigne de la solidarité de la CSC aux occupants de l’église Saint-Boniface à Ixelles, engagés dans l’action pour la régularisation des sans-papiers.

Nous constatons dans notre action syndicale quotidienne qu’un nombre sans cesse croissant de personnes se perdent dans l’anonymat et ne savent plus où s’adresser. Ces personnes, harassées de difficultés ne veulent pourtant pas renoncer à se battre.

Enracinés dans notre expérience et interpellés quotidiennement par la réalité sociale, nous avons entamé de longue date le combat contre l’exclusion sociale.

Nous demandons instamment aux pouvoirs publics d’entendre les revendications des occupants et de mettre en œuvre sans délai les moyens nécessaires pour l’accueil, l’accompagnement et la régularisation des sans-papiers.

Le 10 décembre prochain – soit dans un mois – sera marqué par le 57ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Bien que l’objectif et le cœur en soit le respect de chaque être humain en tant que personne, nous ne pouvons constater combien cet idéal est chaque jour violé dans le monde entier. Maintenant encore, plus d’un demi-siècle après !

« Si tous les faibles s’unissent, personne ne pourra les vaincre. Avec les herbes de la prairie seront tissées les cordes qui immobiliseront les éléphants eux-mêmes ! »

Au nom du Bureau Journalier de la Fédération CSC de Bruxelles,

Guy TORDEUR.

Secrétaire fédéral.

" Défendre les sans-papiers, c'est défendre nos conditions de travail "

Charleroi: 54 candidats réfugiés en grève de la faim


Suite à l'arrestation, à grands coups d'hélicoptères et autres moyens, d'un
Togolais lors d'un simple match de foot, ce vendredi 12 août, le mouvement
syndical se mobilise pour les droits des sans-papiers à Charleroi.


Myriam De Ly
24-08-2005


" Nous ne sommes pas dangereux, nous sommes en danger! "

" L'exclusion n'est pas une fatalité, mais le résultat de la façon dont les
pouvoirs politique et économique organisent la société ", explique Rudy
Peres, du MOC.

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Quand la police est venue arrêté Tata, les autres participants sans-papiers
au match de foot ont essayé de l'en empêcher. La police fédérale arrive,
avec plus de 20 véhicules, des hélicoptères, des chiens, des casques et des
boucliers, comme ils ont fait il y a 6 mois pendant la grève d'AGC-Splintex.

Dès lundi, le mouvement syndical se mobilise. Frontières Ouvertes se joint à
eux, comme dans les mouvements passés. Rudy Peres (MOC): " Le Mouvement
Ouvrier Chrétien défend les travailleurs, y compris ceux qui sont obligés de
quitter leur pays, parce qu'ils n'ont pas la possibilité de travailler chez
eux, soit parce qu'il y a la guerre, soit pour des raisons politiques et
économiques. L'exclusion n'est pas une fatalité, mais le résultat de la
façon dont le pouvoir politique et économique organisent la société. D'autre
part, défendre les sans-papiers, c'est aussi défendre les conditions de
travail en Belgique. Les sans-papiers, qui sont obligés de travailler au
noir pour survivre, sont utilisés pour faire pression sur les salaires."

Pasquale Colicchio (FGTB): «On oublie souvent, y compris dans le mouvement
syndical, que la solidarité vise à mettre au service des plus faibles, la
force de ceux qui sont à l'abri de ces besoins élémentaires. Il y a déjà eu
un grand mouvement en 1999, où la FGTB et le MOC à Charleroi se sont
également mobilisés. Ce mouvement a eu comme résultat une campagne de
régularisation. Mais le problème avait été réglé en partie seulement, pas
sur le fond. Et le gouvernement continue de renvoyer chez eux, ceux qui dans
d'autres pays sont victimes d'insécurité. Et lorsque les réfugiés essaient
de se défendre, la réponse c'est la répression. Et ici, à Jumet avec les
réfugiés, tout comme à Fleurus, avec les ouvriers d'AGC-Splintex, la
répression montre son vrai visage.»

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Commentaires
B
Lettre au Ministre de l'Intérieur<br /> <br /> Monsieur le Ministre , <br /> Permettez-moi de vous écrire en tant que chrétien pratiquant et militant des droits de l’homme, peut-être n’aurez-vous pas cette lettre car la censure passera avant, mais bon je tente le coup. <br /> Vous avez dit à la télévision et dans la presse qu’apporter de l'aide ou l'assistance aux personnes sans permis de séjour en règle, donc en clair aux illégaux, est interdit et est punissable par la Loi. <br /> Vande Lanotte avait déjà essayé avant vous puisque sa Loi punissait le délit de solidarité et ça a donné quoi ? Vous n’avez pas encore compris qu’il y a toujours eu et il y aura toujours des résistants à de telles lois abjectes et il y a toujours eu et il y aura toujours des lâches qui s’y soumettront. <br /> Avec tout le respect que je vous dois, permettez-moi de vous demander, est-il plus sage de respecter votre Loi injuste ou notre conscience ? <br /> Pour ma part si je devais un jour me trouver devant cette situation d’accueillir un clandestin, mon choix serait très vite fait, et c’est ma conscience qui primerait et qui passerait bien avant votre Loi, car, voyez-vous, quand je me lève le matin, je veux pouvoir me regarder dans le miroir et me dire que j’agis comme un Homme. <br /> Je crois que vous n’avez pas bien compris qu’être Homme ce n’est pas se soumettre à des lois injustes et ignobles, vous choisissez de criminaliser les clandestins en les enfermant dans des centres de rétention puis en les expulsant manu militari, favorisant ainsi les thèses et réactions racistes ? Êtes-vous déjà descendu de votre bureau pour aller vraiment à la rencontre des réfugiés sans vos policiers autour de vous, sans votre casquette de Ministre de l’Intérieur, mais simplement en Homme, avez-vous déjà été confronté à leur misère, à leur drame humain, à leurs peurs, à leurs angoisses de ce que sera l’avenir pour eux et leurs enfants ? <br /> Vous croyez franchement que des personnes quittent avec le sourire et le cœur en joie, leur pays, leur famille, leurs us et coutumes pour venir ici, vous prenez ces gens pour des masochistes ou quoi ? <br /> Je suis en formation pour devenir éducateur et prêtre et j'essaye tant bien que mal de créer des liens de confiance, d'amitié et d’échange avec les exclus et notamment les candidats réfugiés, en quelque sorte j’essaye de me laisser apprivoiser mais aussi d’apprivoiser les différentes cultures. <br /> Pour moi créer des liens c’est accompagner, marcher avec les bénéficiaires à leur rythme et s’il faut marcher dans la boue…Et bien je le fais. <br /> Créer des liens ce n’est jamais neutre, il y a toujours des conséquences…Et je suis prêt à assumer. <br /> Certains comme vous proclament : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », voilà la phrase assassine clôturant le débat avant qu’on ait pu l’ouvrir et qui s’appuie sur des peurs fantasmatiques d’être envahis, spoliés, de perdre le contrôle de ce qui nous touche, en fait que connaissez-vous vraiment de la misère ? <br /> Si c’est bien la Misère (guerres, dictatures, famines ou « simple » pauvreté) qui pousse les gens à quitter leurs pays, leur famille, ce n’est pas la misère qui débarque à nos frontières, ce sont des êtres humains : <br /> hommes, femmes et enfants avec leur énergie, leur culture, leur richesse humaine, quelquefois avec leurs bien maigres économies, leur force de travail souvent et en tout cas leur envie de vivre. <br /> Ils viennent avec leur culture et une partie de la mémoire du monde, avec ses parfums, ses rythmes, ses couleurs, voilà ce que je reçois avec grâce chaque jour. <br /> C’est toute cette richesse que nous pouvons accueillir – celle qui nous fait voyager sur place, celle qui fait de nous les vecteurs d’une culture universelle. Mais au fait, notre civilisation tout entière n’est-elle pas le fruit de multiples migrations successives ? <br /> Nous pourrions renoncer au véritable accueil ou faire comme si ces « gens » n’étaient pas là ou encore les reformater selon nos normes occidentales, et bien non, mon travail d’éducateur, ce n’est pas cela et si ça devait devenir cela…Alors je renoncerais à mon métier d’éducateur. <br /> Pour moi la présence des réfugiés chez nous n’est pas un problème mais plutôt une richesse à partager. <br /> Permettez-moi de vous dire enfin ce que je pense de votre projet d’enfermer des familles avec des enfants dans les centres fermés comme Vottem c’est scandaleux et dégueulasse, et inacceptable !!! <br /> Le H.C.R. à rappelé la Belgique à l’ordre à propos de la présence d’enfants dans des centres de rétention. Vous violez et bafouez la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, pourtant ratifiée par notre <br /> pays. <br /> Mais vous n’en avez rien à cirer, puisque comme vous le dites vous même : « enfermer les enfants, est un mal nécessaire », c’est vraiment du n’importe quoi !!! <br /> Arrêtez de mentir en disant que vous faites cela au nom des citoyens belges, non, Monsieur le Ministre, je refuse que vous fassiez cela en mon nom, car je n’accepte pas votre politique exécrable, c’est une imposture !!! <br /> M.L. (Boanerges) <br /> Un citoyen révolté.
S
Quand on à luttait contre le communisme en ex-URSS on pouvait sorganiser pour faire un congres national clandestin des toutes les forces anticommunistes. Pourqois ne pas organiser un congres des toutes les forces progressistes de la Belgique pour voir combien on y est?Vener tous a la manif le 1 mai, svp!
S
Je suis un sans papiers,comme d'ailleurs tout ma<br /> famille:mon papa et ma maman qui est malade.Aprés<br /> 6 ans d'esclavage pour des Marocains je voudrai être en fin libre. <br /> Mais Monsieur le Ministre de l'Intérieur ne peut ou ne VEUT pas nous régoulariser, en nous poussant vers les batiments des vendeurs des drogues,qui sont aux chomage est qui vont bientôt acheter tout le Bruxelles avec Patrick Duval?
M
La vie en Occident ne fait pas le bonheur,en URSS<br /> je été 10000 foi plus riche,mais là-bas la richesse ne fait pas le bonheur non plus.<br /> Je suis un sans papiers,un bon travailleur en noir,tout pauvre qu'on peut être,j'ai rien à envier aux superriches(ex.Hodorkovski,qui est dans un prison).Le travaill à 4-5e/h chez de Belges, peyées a leur tour par l'etat - la seule possibilité de vivre en paix,loin de guerres,des salles politiciéns,de neonazi,heureux<br /> avec ma famille.Même si l'on vit dans un flat,on peut vivre content de soi,des hommes,des événements...Merci CIRE,merci Marie NAGY,merci UDEP,mais la clandestineté,les petits ennuis et les contrariétés de chaque jour-ce rien!Je ne peut pas... voté,je ne pas le droit de payée mes impots,mes taxes,même je ne peut pas plus faire du benevolat pour Vous les Belges!
E
Nous avons des couvertures et pouvons trouver pleins de choses utiles pour aider et soutenir les actions des sans papiers, pour cela contacter: michel@entraide-humanitaire.be
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